Télécommunication, domotique, la micro technologie plus ou moins mobile prend une place de plus en plus importante dans notre vie de tous les jours et dans nos logements. Véritables cerveaux multifacettes les appareils mobiles font des prouesses pour nous divertir. Mais si les mobiles sont passés dans un premier temps du stade d’outils de communication pure au stade d’accessoires de loisir indispensables, ils intègrent aujourd’hui de plus en plus d’applications pratiques pour nous permettre de contrôler toujours un peu plus notre quotidien.
Google veut nous mettre en boîte
Justement contrôler notre quotidien, cette idée à fort double sens, semble tant séduire Google que la multinationale multiplie les innovations, les investissements et les adaptations mobiles en lien avec l’habitat.
Si en France nous ne sommes pas forcément au courant des investissements massifs de Google dans les énergies renouvelables, en revanche peu d’américains ignorent que la multinationale a déjà investi plus de 680 millions de dollars dans les énergies vertes. Panneaux solaires financés et installés gratuitement sur les toits de maisons individuelles, énergie des locaux du groupe produite en partie par la technologie verte révolutionnaire de l’entreprise Bloom Energy, Google qui a déjà fait sa place dans l’éolien vient de signer un accord pour prendre part à un projet pharaonique de champs d’éoliennes au large des côtes du New Jersey et de la Virginie.
Selon la communication officielle le but de Google serait d’arriver assez rapidement à un bilan carbone neutre pour l’ensemble de ses activités. Mais quand on regarde de plus près les développements technologiques récents du mastodonte on constate que tout converge vers l’inexorable désir de s’installer encore un peu plus dans nos quotidiens et dans nos maisons.
Les mobiles Android, futures télécommandes universelles ?
Programmer ses appareils électroménagers, éteindre ses lumières à distance, consulter la température de chaque pièce de la maison, contrôler le thermostat du chauffage de son canapé etc. sont des gestes aujourd’hui déjà possibles grâce à la domotique « classique » mais Google a décidé « d’Androidiser » l’ensemble des services et de transformer nos smartphones en véritables télécommandes universelles. Solution ultra pratique qui demandera tout de même une adaptation des appareils électroménagers, des ampoules et autres équipements de la maison qui devront pouvoir recevoir les signaux wifi de la commande virtuelle.
Si on résume donc, avec un simple portable, nous allons pouvoir lancer le démarrage de la machine à café de son lit et fermer le garage sous bouger les fesses de son fauteuil. Mouai quand on est un peu planplan sur les bords, il faut avouer que l’idée est alléchante. Mais on se doute bien que Google ne va pas se contenter de nous faciliter la vie sans compiler quelques données bien utiles au passage.
Nous imaginons donc que la prochaine étape sera donc la récupération de données directement sur tablette : lecture de la consommation d’énergie, analyse des habitudes d’utilisation des appareils (et de vie !), alertes de consommation, surveillance, pilotage, vérifications des niveaux de consommation des appareils, détection des défauts etc. On peut tout envisager !
Google, futur fournisseur d’énergie verte ?
Comme expliqué plus haut on constate un intérêt très net de Google pour les énergies vertes, nous sommes donc en droit de poser la question. Depuis quelques mois, son siège social niché dans la Silicon Valley roule d’ailleurs à la Bloom Energy. Rappelez-vous la fameuse « Bloom Box » passée quasi inaperçue en France l’an dernier. La petite boite noire carré quelque peu mystérieuse développée par un ancien de la NASA qui prédit la décentralisation de l’énergie d’ici à 2025, ça vous dit quelque chose ?
Et si demain Google et Bloom Energy réussissait l’habile association de deux concepts pourtant a priori antagonistes [centralisation-décentralisation], et nous concoctaient une méga multibox Energie + Téléphonie + Internet + Domotique ?
L’idée nous somme loin d’être farfelue, pas vous ?