Site icon MédiasCitoyens

Réchauffement climatique : tout le monde en parle, mais… qu’est-ce que c’est ?

Le réchauffement planétaire est un sujet qui revient quotidiennement dans notre actualité. Il consiste en fait à une augmentation de la température moyenne des océans et de l’atmosphère à l’échelle mondiale et sur plusieurs années.

Cela a pour conséquences une diminution de l’étendue et de l’épaisseur de la banquise arctique, un recul progressif des glaciers ainsi qu’une augmentation significatif du niveau de la mer qui peuvent avoir des répercussions dangereuses pour l’humanité.

L’effet de serre est également un sujet qui revient régulièrement lors de réunions sur l’environnement.

Retour sur un sujet médiatisé mais peu pris en compte !

Connaissez vous les sommets mondiaux ?

De nombreux sommets mondiaux sur l’environnement ont lieu régulièrement.

Le dernier en date a eu lieu le lundi 6 avril 2009 à Washington pour tenter de préserver les pôles, menacés par le réchauffement climatique et ses conséquences économiques.

En effet, la fonte des glaciers ouvre de nouvelles routes maritimes dans le Grand Nord, cela a donc pour conséquences de créer pour les pays riverains de l’Arctique de nouvelles opportunités économiques, notamment dans le transport et l’énergie.

La dernière Conférence des Nations Unies sur le changement climatique a eu lieu à Poznan en Pologne entre le 1er et le 12 décembre 2008. Elle a réunit les 192 parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, parmi lesquelles les États-Unis et les 183 parties au protocole de Kyoto.

Cette conférence est une étape intermédiaire importante avant celle de Copenhague de fin 2009 (7 au 18 décembre). Mais, alors qu’à Bali, en 2007, la négociation avait connu une phase d’expansion relative, la conférence de Poznan s’est caractérisée par sa faible productivité politique.

Augmentation du niveau de la mer

De nombreuses études scientifiques indiquent récemment que la montée du niveau des eaux pourrait être bien supérieure à ce qui était prévu jusqu’alors et atteindre au moins 1 mètre à la fin du siècle.

Les conséquences d’un tel phénomène pourraient s’avérer grave pour les populations habitant sur le littoral. En effet, environ dix pourcents de la population – soit 600 millions de personnes – vivent dans ces zones qui peuvent maintenant être considérées à risque. Dernièrement, plus précisément le samedi 3 avril 2009, l’isthme de glace reliant la plate-forme Wilkins à l’Antarctique s’est brisé (40 km).

En cinquante ans, la température moyenne aurait grimpé de 2,5°C dans la péninsule du pôle Sud. Si la totalité des glaces de l’Antarctique fondait, le niveau moyen des mers du globe monterait de 57 mètres. De nombreux Etats insulaires du Pacifique et de grandes métropoles côtières seraient ainsi menacés (Tokyo, New-York, Bombay…).

Le Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), qui fait autorité sur la question du réchauffement, estime que d’ici 2080 la montée des eaux sera telle qu’elle pourrait menacer chaque année une centaine de millions de personnes.

L’effet de serre

Selon la grande majorité des scientifiques, le réchauffement climatique est largement attribué à un effet de serre additionnel dû aux rejets de gaz à effet de serre produits par les activités humaines et surtout les émissions de CO².

Le mécanisme d’effet de serre, en piégeant une partie des rayons infrarouges, permet à la terre d’avoir une température moyenne de 15°C et non de -18°C si celui-ci n’opérait pas.

Cependant, depuis le début de l’ère industrielle, l’homme a rejeté dans l’atmosphère des gaz (gaz carbonique, méthane, oxydes d’azote, etc.) qui augmentent artificiellement l’effet de serre.

Si cet ajout à l’effet de serre naturel est faible (environ +1 %), il amplifié par la vapeur d’eau et a ainsi contribué à l’augmentation de la température moyenne de notre planète d’environ 0,5 °C observée dans la seconde moitié du vingtième siècle.

Ceci a conduit les scientifiques à estimer qu’il y a « une influence perceptible de l’homme sur le climat global ».

Le protocole de Kyoto, signé en 1997, fixe des objectifs chiffrés de réduction des émissions de gaz à effet de serre afin de lutter contre le réchauffement climatique.

Les pays développés ont comme objectif de ramener leurs émissions de gaz à effet de serre en 2012 au niveau de 1990 (réduction de 8% pour la France ; cependant trop peu de mesures fortes ont été proposées dans les domaines des transports et de l’habitat ce qui risque de ne pas permettre à la France d’honorer son engagement de Kyoto).

Mesures pour lutter contre le réchauffement climatique

Sur la route

A la maison

Au travail

Alors maintenant, tout est clair ?

Quitter la version mobile